8/09/2014

1. Le site

Le site comportementdulapin.com a été créé en mars 2009 sur wordpress.com, à la suite d’un premier blog sur mes lapins de compagnie, et a été mis a jour assez irrégulièrement au cours des dernières années. Dans un premier temps, un blog racontant le quotidien avec mes lapins était rédigé parallèlement aux articles du site.

Ce site amateur n’a d’autre prétention que de partager quelques éléments de bon sens sur les lapins de compagnie avec d’autres propriétaires de lapins.

Je remets ci-dessous l’édito que j’avais écrit en 2009, qui reste d’actualité :

Il y aurait aujourd’hui près de 880 000 lapins de compagnie en France (2008) : le lapin est le troisième animal de compagnie préféré des Français après le chat et le chien. Pourtant, le lapin demeure un animal assez mal connu. Nous nous souvenons tous des gentils lapins qui peuplaient les histoires de notre enfance, et nous avons tous eu l’occasion d’offrir des peluches ou des jouets en forme de lapin à des enfants. Mais arrivé à l’âge adulte, le lapin évoque surtout une recette de cuisine, un col en fourrure, et parfois un animal de compagnie en cage… Drôle de revirement.

Choisir un lapin comme animal de compagnie implique la création d’une relation privilégiée avec lui, une forme de communication entre le lapin et son propriétaire. Comme nos lapins ne vont pas chercher à analyser et comprendre notre comportement, c’est à nous que revient tout naturellement cette démarche. Si nous souhaitons avoir plus qu’un lapin « domestique » au sens littéral du terme, il faut commencer par essayer de comprendre son comportement, afin d’avoir à son égard des gestes et des réactions adaptés et de parvenir finalement en faire un véritable compagnon du quotidien.

La compréhension de nos animaux de compagnie est également la clé de leur bien-être. Le manque de bien-être physique et matériel du lapin (lié à la méconnaissance de ses besoins par son propriétaire) peut entraîner des troubles du comportement. L’absence de compréhension du comportement du lapin peut également être une source de mal-être chez cet animal. Par ailleurs, quand on connaît mieux son animal, on y est plus attaché : on emmène plus facilement chez le vétérinaire un animal dont on se sent proche et auquel on tient beaucoup. On passe plus de temps avec un animal que l’on aime et on détecte ainsi plus facilement et rapidement un changement de comportement ou un signe annonciateur de maladie ou de douleur. On consacre plus volontiers une part de son budget à la qualité de son alimentation et de son habitat quand il représente une source de gratification au quotidien.

Assurément, un lapin n’est pas valorisant sur le plan social comme un chien que l’on promène très régulièrement dans son quartier. Son attachement à son propriétaire n’est ni acquis au moment de l’achat, ni inconditionnel, ni aisé : il se mérite. Mais cet animal de compagnie discret, qui vit auprès de son propriétaire dans le cadre réconfortant du foyer, peut être une source de détente, d’affection et d’amusement inépuisable, quand on le connaît bien. Il faut de la patience et de la persévérance pour « parler » lapin, mais une fois que l’on fait l’effort d’interagir de manière adaptée avec lui, il le rend au centuple en cherchant à exprimer notamment son attachement et son affection à son propriétaire.

Ce site est également rédigé dans l’espoir de venir indirectement en aide aux nombreux lapins qui sont abandonnés chaque jour. Comment en vient-on à abandonner son lapin de compagnie? Peut-être parce qu’il n’occupe aucune place importante dans la vie de son propriétaire et que sa compagnie semble lui apporter plus de problèmes que de plaisir. Peut-être parce qu’on ne lui porte peu d’intérêt, qu’on a peu de relations avec lui et qu’on n’imagine même pas pouvoir l’éduquer, comme un chat par exemple. Ce sont rarement le coût d’entretien du lapin, le changement de domicile ou les allergies du petit dernier qui entraînent son abandon, mais bien plutôt son comportement jugé problématique ou le peu de place qu’il occupe dans la vie de ses propriétaires (cet animal, dans sa cage, qui passe son temps à manger et à salir sa litière, il est bien mignon… mais il sert à quoi au juste? même les enfants ne s’y intéressent plus…) J’espère que le regard que la société porte sur cet animal qui partage la vie de plus en plus de Français évoluera dans les années à venir.

2. L’auteur du site

Je m’intéresse beaucoup aux lapins et plus généralement au comportement des animaux.

J’ai actuellement deux lapins à la maison : Vénus, âgée de 11 ans, et Tibulle, âgé de 5 ans et demi. Quatre autres animaux partagent mon quotidien : trois petits perroquets (un pionus et deux calopsittes) et un hamster russe.

Au cours des huit dernières années, j’ai accueilli chez moi quatorze lapins de compagnie, de tout type (lapin nain, lapin angora, lapin bélier, bélier français de 8 kg…), de toutes origines (animaleries, éleveurs, associations, sauvetages), de tout âge et de toute condition physique (bien portant, malade ou handicapé). Ils ont été, bien entendu, tous stérilisés. Chacun d’entre eux avait une personnalité unique et une histoire particulière. Ils étaient mes animaux de compagnie : j’ai noué des liens d’affection très forts avec chacun d’entre eux, et j’ai accompagné chacun d’entre eux jusqu’à la fin.

Dessin me représentant avec mes animaux, réalisé par Yrgane Ramon en juin 2009

En raison du nombre de lapins qui ont vécu à la maison et de la fragilité de certains d’entre eux, j’ai passé beaucoup de temps à la clinique vétérinaire qui assure le suivi et les soins de mes animaux entre 2009 et 2014. Cela m’a permis de rencontrer deux vétérinaires spécialisés dans les nouveaux animaux de compagnie (et leurs assistants), très compétents et d’une très grande gentillesse, qui m’ont appris quelques éléments sur les soins de base des lapins, et qui nous ont surtout parfaitement accompagnés, mes lapins et moi-même.

J’ai également eu l’opportunité de passer du temps à discuter avec d’autres propriétaires de lapins sur internet (réseaux sociaux, forums d’entraide) entre 2007 et 2012, et de faire ainsi quelques belles rencontres, dans la « vraie vie », avec des passionnés de lapins.

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Dessin de mes animaux réalisé par Agnès Luque en 2012

Enfin, j’ai fait quelques lectures sur les lapins et plus généralement sur le comportement des animaux (vous trouverez une bibliographie sur le site, qui a près de cinq ans et que je dois mettre à jour).

Vivre auprès de lapins peut changer beaucoup de choses dans la vie quotidienne : j’ai retrouvé des habitudes alimentaires plus saines (produits bio et végétarisme) que j’avais perdues de vue pendant mes études supérieures. J’ai également redécouvert tout l’intérêt des connaissances pratiques sur les plantes médicinales que ma mère m’avais transmises (connaissances que j’ai essayé d’entretenir à l’aide de lectures). Je me suis également intéressée à des associations de protection des animaux et de l’environnement. De manière plus inattendue, c’est aussi grâce à eux que j’ai appris quelques éléments de base sur les sites web.

Je suis par ailleurs fonctionnaire depuis une dizaine d’années. Avant cela, j’ai passé trois années en prépa littéraire à LLG, suivies de trois années en « prépa » administrative à Sciences-Po.

Pour me contacter (profil facebook) : https://www.facebook.com/comportement.dulapin